Approche Plurielle

L’écriture, c’est quoi ?

C’est un outil de communication, un moyen de structurer sa pensée et sa personnalité.

L’écriture sert aussi à l’acquisition et au développement des connaissances.

Elle permet de conserver l’information, mais aussi de la transmettre. C’est un formidable moyen de communication.

Enfin l’écriture est le miroir de l’âme, cette partie de nous que l’on se renvoie mais qu’on expose aussi au regard de l’autre. Du trait comme point de départ, naît la forme qui, mue par le mouvement donne naissance à l’écriture. Grâce à elle, nous pouvons laisser la trace de ce que nous sommes sur le papier.

Les origines de la graphothérapie

La graphothérapie, c’est la rééducation de l’écriture. Elle est née dans les années 50-60, sous l’impulsion de Julian de Ajuriaguerra, professeur en neuropsychologie du développement au Collège de France, qui permis la création du 1er service de rééducation de ces troubles, d'où sont issues les écoles d'orthophonie et de psychomotricité.

Depuis, de nombreux spécialistes (neuropsychologues, psychiatres, graphologues, chercheurs et professeurs) continuent à exploiter son travail et permettent une meilleure prise en charge des troubles de l’écriture.

Julian de Ajuriaguerra, professeur en neuropsychologie

Pourquoi consulter ?

Si l’on se réfère à l’œuvre de Julian de Ajuriaguerra, la graphothérapie sert à traiter les dysgraphies.

Qu’est-ce que la dysgraphie ? Selon sa définition, est dysgraphique « tout enfant chez qui la qualité de l’écriture est déficiente alors qu’aucun déficit neurologique ou intellectuel n’explique cette déficience. »

Les trois signaux d’alerte les plus faciles à détecter sont :

  • Une écriture lente, trop lente pour permettre à  l’enfant de suivre le rythme de la classe.
  • Une écriture fatigante et douloureuse qui entraine une crispation exagérée sur l’outil scripteur, et ainsi des cahiers et des copies à l’aspect sale et brouillon.
  • Une écriture illisible (autant par le scripteur que par le lecteur) : perte d’informations, baisse des notes, échec scolaire.

D’autres symptômes peuvent aussi alerter :

  • De l’angoisse, une anxiété grandissante : repli sur soi, difficultés d’endormissement, sommeil perturbé, agressivité.
  • Une perte de confiance en soi : quand la dysgraphie persiste l’enfant se sent jugé, l’image de soi devient comme floue. Alors il va essayer de faire des efforts, il souffre de sa main ou bien des doigts. Il devient illisible, lent, jusqu’au point de baisser les bras sous le poids des commentaires sans cesse négatifs. L’école, les devoirs, les leçons deviennent source de critique régulière, le regard de l’autre devient dévalorisant.

Des étudiants et des adultes viennent aussi consulter :

  • Un examen à passer peut être compromis à cause d’une écriture illisible.
  • Si comme pour les enfants des douleurs apparaissent lors de l’acte graphique.
  • Quand une gêne est ressentie face à votre écriture, pensant qu’elle ne reflète pas votre vraie personnalité.
  • Si vous ne supportez pas votre écriture et que de ce fait, vous avez banni cet acte de vos activités.
  • Suite à un accident, à un changement de main scriptrice.

De nombreux cas sont envisageables et à étudier au cas par cas.

Pour qui ?

Les enfants et les adolescents sont les plus susceptibles de consulter un graphothérapeute. En effet, leur pratique de l’écriture au quotidien dans le contexte scolaire les confronte sans cesse à leurs difficultés.

L’apprentissage de l’écriture commence dès l’apparition de la première trace de purée laissée sur l’assiette avec le doigt.

Chaque enfant va apprendre et progresser à son rythme, jusqu’au jour où des contraintes extérieures vont s’imposer : en général des contraintes de vitesse, dès le CE2 puis lors de l’entrée au collège puis au lycée avec la prise de notes.

A ce moment, l’enfant aura besoin d’aide pour tenir le cap et garder confiance.

Katia LAR

Graphothérapeute

Bilan et remédiation

au cabinet

5 rue Marc Arcis
31200 TOULOUSE